Interfaces
Responsable : Thierry Ondarçuhu
Mots-clés : écoulements diphasiques, bulles, gouttes , tourbillons, turbulences , magnétohydrodynamique …
L’étude de la dynamique et des transferts au niveau d’une interface séparant deux phases, que ce soit une phase liquide et une phase gazeuse, deux liquides immiscibles ou un fluide et un solide est un sujet scientifique d’une importance primordiale en Mécanique des Fluides. Ces phénomènes aux interfaces se positionnent également à la frontière entre des physiques différentes, et il est donc pertinent de développer une approche transdisciplinaire pour les étudier.
L’équipe de recherche Interfaces a pour vocation l’étude de ces différents types d’écoulement diphasiques au sein desquels existent des couplages avec des phénomènes physiques divers. Cette diversité des sujets scientifiques abordés par l’équipe Interfaces a permis de développer de multiples collaborations avec des partenaires issus d’environnements différents. L’équipe entretient notamment depuis de nombreuses années des collaborations avec divers partenaires académiques que ce soit à l’échelle du site, à l’échelle nationale ou des collaborations internationales, mais également avec des EPIC, telles que l’ONERA, le CNES, l’IRSN ou le CEA et aussi des grands groupes industriels, comme Airbus, Continental, Air Liquid Advanced Technologies…
Les sujets les plus étudiés actuellement dans l’équipe de recherche Interfaces sont la nano-fluidique diphasique, la dynamique et la déformation des interfaces contaminées par des surfactants, la magnétohydrodynamique diphasique, l’ébullition en microgravité et dans les réacteurs nucléaires, le développement de méthodes numériques pour les écoulements diphasiques et l’interaction turbulence nuage de bulles ou de gouttes.
Méthodologie
L’étude de ces différents sujets dont le dénominateur commun est la présence d’une interface entre deux phases nécessite des compétences diversifiées englobant des approches expérimentales allant des plus petites échelles possibles (nano-fluidique) à des échelles macroscopiques (nuages de bulles), et également des approches numériques microscopiques (suivi d’interface VOF et Level Set), ainsi qu’à plus grande échelle (Simulation des Grandes Echelles, suivi lagrangien de particules).