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Modélisation de la combustion diphasique de l’aluminium et application sur la post-combustion d’une charge d’explosif condensé dans l’air.

Soutenance de thèse Jimmy SUAREZ (Thèse du CEA Gramat réalisée à l’IMFT)

Mercredi 30 septembre à 14 h 00 – Amphithéâtre Nougaro (25 pers. max)

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Abstract :

La combustion de l’aluminium est un phénomène présent dans de nombreux domaines et a fait l’objet de nombreuses études. Elle produit une espèce appelée alumine qui existe uniquement en phase liquide dans ses gaz brûlés. Cette particularité rend la modélisation de la combustion diphasique de l’aluminium complexe à modéliser. L’objectif de cette thèse est divisé en deux parties. La première partie est de développer un modèle de combustion diphasique de l’aluminium avec l’air. Cette modélisation est une simulation Euler-Lagrange réalisée avec AVBP. Elle prend en compte la combustion rapide de l’aluminium en phase gazeuse et les changements de phase qui interviennent pour l’aluminium et l’alumine. Une méthode de germination est développée pour permettre la condensation de l’alumine dans les gaz brûlés et suivre de façon lagrangienne sa croissance derrière la flamme aluminium-air. Cette modélisation nous a permis de simuler des flammes aluminium-air 1D et 2D pour les comparer aux données expérimentales trouvées dans la littérature. La seconde partie de cette thèse est l’analyse de la dispersion et de la participation énergétique de l’aluminium dans la post-combustion d’une charge d’explosif. Ces simulations permettent de suivre la dispersion des particules et leurs interactions avec les différentes phases qui composent la post-combustion. Un modèle de combustion de particule isolée est repris de la littérature et adapté à notre cas d’étude. Ainsi l’influence de la présence physique des particules et de la chaleur dégagée par leur combustion a pu être évaluée sur l’évolution de la boule de feu et la propagation du choc secondaire. L’ensemble de ces travaux de thèse, que ce soit pour la modélisation de la flamme aluminium-air et l’analyse de l’impact de l’aluminium sur la post-combustion, a montré des résultats convaincants par rapport aux données de la littérature. Les modèles numériques utilisés et développés sont prometteurs pour des futures études sur la combustion de l’aluminium.